Le soleil et la chaleur sont là. Profitez-en pour faire du beurre clarifié !
Le ghee ( c’est son « petit nom » ;o), est obtenu à partir d’un beurre brut auquel on retire la caséine (protéine), le lactose (sucre) et l’eau. Il est donc plus digeste, mais aussi bien mieux adapté aux personnes intolérantes au lactose.
Plus sain que le beurre classique et moins trafiqué que les nombreuses margarines…on le trouve maintenant, prêt à consommer, en magasins biologiques. Mais il est très facile à réaliser soi-même.
Pour la petite histoire : Originaire du sous-continent indien, il fait parti des rituels hindous; il est aussi utilisé en médecine ayurvédique: pour favoriser la digestion, ou atténuer une brûlure cutanée, par exemple. Enfin, sachez qu’ au Moyen-Orient, il entre dans la composition de nombreux mets.
Et pour cause ! Le ghee se conserve très bien à température ambiante (pratique pour le pique-nique !), sans rancir. Le point de fumée est de 250°C. Son petit goût de noisette est très apprécié. Cru, son côté « granuleux », parfois un peu moins… Ça tombe bien ! Composé en majeur partie d’acides gras « saturés », il n’est pas fait pour être mangé à la petite cuillère ;o) À vous de tester !
Allez, c’est parti. Ce qu’il nous faut :
– Placez le beurre, coupé en morceaux, dans le petit plat en verre. Déposez ce dernier dans le grand plat, avec le couvercle en verre ( Tout en laissant une aération qui va permettre l’évacuation de l’humidité) .
– Puis exposez le tout, au soleil et oubliez-le…, ou presque !
– Plus ou moins vite, selon la température extérieure, le beurre va fondre. Surnage alors un liquide jaune doré, huileux. C’est le ghee ! Dans le fond du petit récipient, se déposent les « indésirables » composants du beurre.
– Ensuite, je place mon plat en verre au frigidaire. Avec le froid, le ghee va se solidifier. Mais il restera au dessus du « petit lait » (qui lui sera toujours liquide).
– Le lendemain, je perce un trou au centre du ghee, et j’évacue le liquide blanc.
– Je passe un couteau pour décoller le ghee afin de rincer la partie du dessous (pour évacuer les derniers résidus indésirables).
Et voilà ! le GHEE est prêt !
Et lorsque le temps est couvert, ou la température extérieure trop basse, me direz-vous ?…
C’est faisable, mais un peu plus délicat : Il faudra laisser fondre le beurre sur un point de cuisson , le plus faible possible.
Si des parties mousseuses remontent au dessus du ghee, c’est que cela aura été trop chaud. Je vous laisse aller voir ces explications sur le site de Christophe Bernard :