En ces temps de confinement, nous vivons une crise dite sanitaire.

Je la souhaite identitaire, et salutaire . Gageons qu’elle nous conduira vers un monde meilleur.

La communication sera non-violente, bienveillante…des mots tellement galvaudés… Et si nous posions de bonnes fondations…

Connaissez-vous Marshall Rosenberg ?

Docteur en psychologie clinique à l’Université du Wisconsin, il a écrit de nombreux livres; il s’est notamment inspiré de Carl Rogers et de Gandhi.

Il nous offre une méthodologie simple pour apprendre à communiquer sans violence (et non pas sans colère).

Voici 10 éléments que nous pouvons mettre en place afin de contribuer à la paix intérieure, interpersonnelle et organisationnelle (Traduction du texte : Isabelle Padovani)

  • Consacrons du temps chaque jour à réfléchir calmement à la façon dont nous aimerions nous relier à nous-même et aux autres.

 

  • Aussi Souvenons – nous que tous les êtres humains ont les mêmes besoins.

 

  • Vérifions notre intention. Sommes aussi intéressés, par le fait que les autres voient leurs besoins rejoints, autant que les nôtres ?

 

  • Quand on demande à quelqu’un de faire quelque chose, vérifions d’abord si nous sommes en train de poser une exigence ou de faire une demande. 

 

  • Oublions les négations ! Au lieu de dire ce que nous ne VOULONS PAS que quelqu’un fasse, expliquons plutôt ce que nous voulons que cette personne fasse.

 

  • À la place de dire ce que nous voudrions qu’une personne SOIT. Exposons plutôt quelle action nous voudrions que cette personne fasse. Action dont nous espérons qu’elle l’aiderait à être de cette manière.

 

  • Mais aussi, avant d’agréer ou de nier l’opinion de qui que ce soit, essayons de nous accorder avec ce que la personne ressent et avec ce dont elle a besoin.

 

  • Plutôt que « Non », exprimons quels besoins nous empêchent de dire « Oui ».

 

  • Si nous nous sentons contrariés, pensons quels sont nos besoins non rejoints. Mais aussi à ce que nous pourrions faire pour les nourrir, plutôt que de penser à ce qui ne va pas chez les autres, ou en nous.

 

  • Enfin, au lieu de faire l’éloge de quelqu’un qui a fait quelque chose que nous apprécions, exprimons plutôt notre gratitude en lui disant lesquels de nos besoins son action a rejoint.

 

La communication bienveillante est inspirée de la CNV.

À cela prés, qu’elle nous amène à nous questionner sur nos besoins passés, non guéris, pour enfin parvenir à être en paix avec soi et avec autrui.

Merci Chantal Arnold, pour avoir nourri mes besoins de respect et de connaissances.

Et merci à vous, qui croisez mon chemin.

Si nous en parlions ensemble ?

 

Share This

Share This

Share this post with your friends!